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GRAND PALAIS PARIS
du vendredi 22 au mercredi 27 novembre 2024

FAB PARIS AU GRAND PALAIS
Nous y serons, et vous ?

Des grands marchands dans toutes les spécialités (Steinitz, de Jonckheere, Aaron, Richard Green, Applicat-Prazan, Adam Williams, Monbrison, Almine Rech, Jousse…), des scénographies à couper le souffle, des œuvres muséales, de jeunes talents à découvrir, et une fabuleuse balade dans l’histoire de l’art, le tout dans un site majestueux… Tout est réuni pour que FAB PARIS, au Grand Palais du 22 au 27 novembre, résonne de tous ses feux dans la capitale et aux yeux du monde. Lumière sur quelques pépites qui donneront envie d’en savoir plus in situ.

Qu’est-ce que FAB PARIS ?

Foire d’art parmi les plus célèbres au monde, FAB PARIS est issue de la fusion de la jeune foire Fine Arts Paris créée en 2017 et de l’ancienne Biennale des Antiquaires, installée au Grand Palais sous l’impulsion d’André Malraux depuis 1962. Après avoir été au Carrousel du Louvre en 2022 et au Grand Palais Ephémère en 2023, FAB PARIS rassemblera sous la nef du Grand Palais 100 galeries internationales, dont 25%de nouveaux entrants et 1/3 de galeries étrangères venant de 9 pays et couvrant toutes les spécialités du marché de l’art de l’Antiquité à l’art moderne et contemporain.

Que va-t-on y voir ?

Des œuvres muséales

Paris reste une place essentielle pour l’acquisition d’œuvres d’art et les galeries profitent du retour au Grand Palais pour sortir des œuvres majeures, attirant tous les conservateurs et collectionneurs de la planète. Lors de cette édition, les conservateurs américains rencontreront leurs homologues français pour débattre de leur politique d’acquisition lors d’un colloque ouvert au public le 22 novembre de 10h à 18h30 dans l’auditorium du Grand Palais sous la modération de Guy Boyer de Connaissance des arts.
Annonciation Bois polychromé et doré Sicile Fin du XVIe-début du XVIIe siècle H. 163 ; L. 30 ; P. 40 cm. © Galerie Sismann / Kichizo INAGAKI (1876-1951) Pare-feu d’apparat Pièce unique entièrement réalisée entre 1912 et 1913 par Kichizo Inagaki qui devait faire partie d’une exposition commune avec Rodin, intitulée, De Pierres et de Bois, qui n’aura malheureusement jamais lieu pour cause de déclaration de première Guerre Mondiale en août 1914. Hauteur 113 cm x largeur 121 cm x profondeur 41 cm © Galerie Michel Giraud / Georges PEREC (1936-1982) La Disparition La redécouverte du manuscrit de La Disparition, dit “Manuscrit du Moulin”, le roman le plus connu de l’auteur qui doit sa notoriété au défi qu’il relève : écrire plus de trois cents pages sans utiliser la lettre la plus fréquente de l’alphabet, le e. Il sera présenté avec un ensemble de documents inédits dont une correspondance extraordinaire, adressée à Suzanne Lipinska, ©Librairie Benoît Forgeot

Kylix de type « B » à figures rouges attribué au peintre de Brygos Art grec, Attique, vers 480 av. J.-C. Argile orangée vernissée noire L. 30.5 cm ; Diam. 23.7 cm ; H. 9 cm ©Antoine Tarantino / Masque Chokwe, Angola, Bois, pigments, fibres, Hauteur 40 cm Provenance: Me Paul Charles, né à Bruxelles en 1885- décédé en 1954 à Saint- Josse-ten- Noode, magistrat, ministre des colonies puis président du conseil d’administration de la Banque du Congo Belge. Transmis par descendance. © Galerie Monbrison / Bertel Thovaldsen (Copenhague 1770-1844) Portrait en buste d’Élisabeth Alexandrovna Demidoff, née comtesse Stroganoff (Saint-Pétersbourg 1779-Paris 1818) Probablement sculpté à Rome, vers 1810-1812 En marbre blanc de Carrare, piédouche en marbre noir H.: 44.5 cm ©Trebosc & Van Lelyveld / Rembrandt BUGATTI (1884-1916) Deux grands léopards (1913-1914) Bronze à patine noire richement nuancé. Haut : 32,5 cm, Long : 108,7 cm, Prof : 16,7 cm Épreuve ancienne signée »R.Bugatti » © Univers du Bronze

Des pièces au cœur de l’actualité culturelle

Les galeries de FAB PARIS accompagnent l’actualité culturelle. Centenaire du surréalisme oblige, plusieurs exposants braquent le projecteur sur les grandes figures de ce mouvement : Jean- François Cazeau montre une sélection de tableaux d’André Masson, la galerie de la Béraudière propose une œuvre de Max Ernst de 1926-27 La Horde, la galerie new yorkaise Rosenberg & Co nous fait découvrir John Banting, surréaliste anglais,  tandis que Françoise Livinec invite à un voyage dans la Galaxie Breton, avec des œuvres provenant de la collection d’Aube Elléouët, la fille d’André Breton. Même la joaillerie célébrera le surréalisme avec une collection dédiée de la créatrice Lydia Courteille.

Max ERNST (1891 – 1976) La horde, 1927 Huile sur toile signée en bas à droite 41 x 32,8 cm © Galerie de la Béraudiere / Joan Miró (1893-1983) Un Homme, 1935 Aquarelle, crayon et collage sur carton 32,1 x 19 cm Signée ‘Miró’ en bas au centre. © Galerie Traits Noirs / Bague « Oeil », 2022 18 k OR 17.92 gr, opale ammonite, diamants bruns 6.49cts, diamants blanc 0.25cts © Lydia Courteille / John BANTING (1902-1972) Composition aux feuilles et fleurs, 1937 Huile sur papier 27.5 x 38.5 cm ©Rosenberg & Co

La galerie RX & SLAG fera un solo show d’Alain Kirili et exposera trois sculptures, une sculpture murale et un dessin qui feront écho à l’entrée de 3 œuvres de l’artiste dans les institutions publiques : 2 sculptures au Centre Pompidou et 1 sculpture murale au Musée d’Art Moderne de Saint Etienne qui vient juste de réouvrir.

Le projet de remplacer des vitraux anciens de la cathédrale Notre-Dame de Paris par des vitraux contemporains, est un sujet d’actualité. En 1960, Roger Bissière, peintre mystique, est impliqué dans la réalisation des vitraux de la Cathédrale de Metz. Il est le premier artiste à avoir réalisé des vitraux non-figuratifs pour une cathédrale. La galerie Applicat-Prazan propose une huile sur toile de Roger Bissière de 1947 La Cathédrale aux deux anges, avec une provenance de choix, Max-Pol Fouchet,qui préfigure son travail sur les vitraux.

Toujours dans l’actualité, les artistes femmes sont mises en lumière dans les musées et recherchées par les collectionneurs. Marie Victoire Lemoine fait partie des dernières redécouvertes de ces rares femmes artistes qui vécurent de leur art à la fin du XVIIIe siècle, comme le montra une exposition au Musée Fragonard de Grasse en 2023, dans laquelle figurait cette toile Jeune femme faisant du fromage proposée par la galerie Brun Fine Art.

En avant-première du film Sarah Bernhardt, la divine avec Sandrine Kimberlain, la galerie Drylewicz, spécialiste des redécouvertes d’artistes du XIXe siècle, propose un sublime portrait de la comédienne datant de 1889.

Alain KIRILI (1946-2021) Space, 2017 Sculpture murale, fer forgé et peinture 239 x 361 cm Copyright – Alain Kirili © RX&SLAG / Roger BISSIERE (1886 – 1964) La Cathédrale aux deux anges (Composition 218), 1947 Huile sur papier marouflé sur contre-plaqué, Signée en majuscules en bas au centre 100 x 65 cm Provenance : Max-Pol Fouchet, Paris ©Applicat-Prazan / Marie-Victoire Lemoine (1754-1820) Jeune femme faisant du fromage Signé et daté en bas à gauche : Vic.re Lemoine Huile sur toile 117 x 90 cm Présenté au Salon de 1802 © Brun Fine Art Ltd / Walter-Ernest Spindler (1865- 1940) Portrait de Sarah Bernhardt, 1889 Huile sur panneau 35,30 x 30 cm Signée et datée en bas à droite ‘WALTER SPINDLER / MDCCCLXXXIX [1889] © Galerie Drylewicz
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Une flamboyante vague d’art moderne,
valeur sûre du marché de l’art
 

L’art moderne est une spécialité majeure à FAB PARIS comme sur le marché de l’art où il est la part la plus importante du marché et l’objet des plus beaux records. Les galeries d’art contemporain ne s’y trompent pas quand elles reprennent des « estates » d’artistes du XXe siècle offrant ainsi la possibilité à leurs clients d’acquérir des œuvres de qualité ayant un potentiel de valeur croissante dans le temps. Ainsi, la galerie Almine Rech proposera des œuvres de Poliakoff aux côtés de celles de l’artiste sud-coréen Kim Tschang-Yeul, tandis que les poids lourds internationaux du secteur tels que Applicat-Prazan, Helene Bailly, Richard Green ou Stern Pissaro montreront les grandes signatures de l’art moderne.
Maximilien Luce (1858-1941) La maison de Suzanne Valadon Huile sur toile signée et datée en bas à gauche, Luce 95 49,8 x 79,4 cm © Richard Green / Auguste RODIN (1840 – 1917) L’âge de bronze (Moyen modèle ou première réduction) Bronze à patine brune nuancée Signé Rodin sur la terrasse le long du côté droit, avec la marque de fonderie Alexis Rudier / Fondeur Paris au dos à droite et avec le cachet intérieur. 104.5 x 39 x 32.6 cm ©David Lévy / Gustav KLIMT (1862 – 1918) Portrait de la tête et du buste d’une femme 1916/17 Crayon sur papier 56,9 x 37,3 cm © Wienerroither & Kohlbacher / Kim Tschang-Yeul (1929-2021) Waterdrops, 979 Huile et Tinfix sur toile 55 x 46 cm © Almine Rech / Camille PISSARO (1830-1903) Paysannes assises causant Huile sur toile 60.4 x 73 cm Signé et daté en bas à droite, C. Pissarro 81 ©Stern Pissaro

La Villa Ephrussi de Rothschild, invitée d’honneur

L’exposition Une Rothschild sur la Riviera, scénographiée par Jacques Garcia, réunira une cinquantaine d’objets des collections de Béatrice Ephrussi de Rothschild, l’une des plus grandes collectionneuses de son temps, présentées aujourd’hui dans la villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat. Une occasion inédite de se plonger dans le goût Rothschild aujourd’hui magnifiquement représenté notamment par les galeries Steinitz et Léage.

Ensemble de trois vases montés en porcelaine de Chine à couverte « clair de lune », d’époque Yongzheng (1723-1735) Collection Rothschild © Galerie Steinitz / Johann Joachim Kaendler (1706-1775) Deux éperviers avec leur proie – une souris et une alouette Modèles 1734 et 1739/1740, Manufacture et décor Meissen, 1740. Pâte dure, 28,4 cm et 29,1 cm. ©Röbbig München / Adam Weisweiler, Secrétaire en laque, vers 1790-1795 Provient de la collection du baron Alphonse de Rothschild à l’Hôtel Saint-Florentin, puis légué à son fils le baron Edouard de Rothschild Manufacture de Toula, Coffert en acier, fin du XVIIIe siècle-début du XIXe siècle © Galerie Léage

6 jeunes talents à découvrir

Après le succès rencontré par la première édition de la section Jeunes Talents en 2023, FAB Paris renouvelle l’aventure cette année et élargit sa sélection à de jeunes marchands étrangers avec pour condition d’exposer deux pièces à moins de 25.000€. Les commissaires de l’exposition, Carole Blumenfeld, Mathieu Deldicque et Cécilia Hottinguer, et les organisateurs ont sélectionné l’américain Cole Myers, les belges Giulia de Jonckheere et Jonathan F. Kugel, les français(es) Caroline Thieffry, Léo Lefèvre et Louis Marteau. Ils exposeront dans un espace commun scénographié par le jeune décorateur Victor Bonnivard.
Cole Myers, Giulia de Jonckheere, Caroline Thieffry, Léo Lefèvre, Jonathan F. Kugel et Louis Marteau
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